(AI English translation below)
À Beyrouth, notre ciel a son VVIP : le drone MK israélien ! Toujours fidèle au poste, vrombissant sans arrêt - à croire il se promène au-dessus de nos têtes comme un voisin hypercurieux. Ici, on n’a pas résisté à lui donner des petits surnoms bien de chez nous : Em Kamel, Vroom Vroom, John Le Drone, et pour les plus inspirés, « Yel3an Abouk. »
Je l’imagine s’invitant carrément dans nos cuisines. Il plane, sarcastique, et semble nous susurrer : « J’ai déjà volé la recette du Hommos, c’est au tour de la Arnabieh. Hahaha» Sors de ma cuisine connard ! Ma facharet.
À l’approche de Noël, il pourrait se prendre le Père Noël, faire une entorse à la Hanukkah ! Il prend des notes sur qui a fait la vaisselle, qui a ignoré l’appel de sa grand-mère, qui a osé piquer la dernière part de gâteau, et surtout qui a trompé qui avec qui... « I know What You did Last Summer ! » C’est qu’il connaît toutes nos bêtises, ce drone ! Il surveille comme une nounou invisible, prêt à dénoncer quiconque. « Just checking who’s naughty who’s nice, Le P’tit Drone is coming to town ! »
Lek Ya Drone de Mierda (le surnom que je lui donne!) essaye au mois de m’aider ! Où est le couvercle du Tupperware disparu depuis des mois ? et cette chaussette célibataire qui jouait à cache-cache ? Je suis certaine que j’ai mis la paire entière dans la machine à laver. Ya drone de mierda garde un œil sur mes mystères domestiques. Sérieusement, un petit rapport hebdomadaire ne serait pas de refus, histoire d’en finir avec ces quêtes sans fin pour les clés égarées, les cuillères fantômes, le téléphone qui disparait juste au moment de sortir, dis-moi que mes lunettes sont sur ma tête alors que j’ai cherché partout… C’est mieux non que de planifier de tuer des êtres humains ?
Ce drone de mierda, c’est un peu le colocataire indésirable, ou la belle-mère venue pour trois jours et installée depuis cinq semaines. Et qui sait, peut-être qu’un jour il descendra, nous lâchant quelques conseils de rangement ou, avec ce ton faussement bienveillant : « Tiens, tu as oublié d’acheter du lait. » Tiens, je vais plutôt mettre du lait dans ton moteur histoire que tu nous foutes la paix
Imaginez ! Il pourrait bien se mêler de nos rendez-vous amoureux : « Sérieux, ce parfum ? Tu sais qu’il est déjà en retard de vingt minutes ? » Ou bien nous rappeler qu’on a négligé les poubelles : « Ça commence à sentir au troisième étage, on fait quoi ? »
Ou pire… Qu’il prenne en main nos régimes ! Il s’immisce au-dessus de nos assiettes pour commenter d’un ton sec : « Ce deuxième burger, est-ce vraiment nécessaire ? » ... Tiens à coup sûr je maigrirais rien que pour me débarrasser de lui et son bourdonnement insupportable!
Dans la foulée, il pourrait se reconvertir en coach de vie, façon motivational speaker à deux sous : « Et si tu te remettais au sport ? Ça fait trois heures que je te vois collée au canapé. » Ou pourquoi pas en conseiller déco : « Ce mur beige, sérieusement ? Et si on mettait un peu de couleur dans cette vie ? »
Franchement, avec le temps, on finirait presque par croire qu’il pourrait nous rendre service. Peut-être qu’un jour on l’entendra, d’un ton faussement bienveillant : « Allez, il est temps d’appeler ta mère, elle a laissé trois missed call.
Josyane Boulos
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In Beirut, our sky has its VVIP: the Israeli MK drone! Always on duty, it hovers over us like an ultra-nosy neighbor. Here, we couldn't resist giving it a few homegrown nicknames: Em Kamel, Vroom Vroom, John the Drone, and for the extra creative, “Yel3an Abouk.” I can just imagine it inviting itself into our kitchens. It hovers, sarcastic, whispering, “I’ve already stolen the hummus recipe, now it’s time for the Arnabieh. Hahaha.” Get out of my kitchen, you jerk! Not today.
As Christmas approaches, it could easily play Santa, take a little break from Hanukkah! It keeps tabs on who’s done the dishes, who ignored their grandmother’s call, who snagged the last piece of cake, and of course, who’s cheated on who… “I know what you did last summer!” This drone knows all our antics! It watches over us like some invisible nanny, ready to report anyone’s wrongdoings. “Just checking who’s naughty and who’s nice, Le P’tit Drone is coming to town!”
Hey, Ya Drone de Mierda (my own nickname for it), at least try to help me out! Where’s the lid to my Tupperware that’s been missing for months? And that single sock that’s playing hide-and-seek? I’m sure I put both of them in the washing machine. This *drone de mierda* could at least keep an eye on my domestic mysteries. Seriously, a weekly report wouldn’t hurt, just to put an end to these endless hunts for missing keys, phantom spoons, the phone that vanishes right when I’m heading out, or tell me my glasses are on my head while I’ve been searching everywhere... Isn’t that better than planning to kill people?
This *drone de mierda* is like the unwanted roommate or the mother-in-law who came for three days and has now been here five weeks. And who knows, maybe one day it’ll descend, dropping us some organizing tips or, in that same fake helpful tone: “By the way, you forgot to buy milk.” Fine, I’ll put milk in your engine so you’ll finally leave us alone.
Imagine! It might even meddle in our love lives: “Seriously, that perfume? Your date is already twenty minutes late, you know.” Or remind us we forgot to take out the trash: “It’s starting to smell up to the third floor, so what’s the plan?”
Or worse… it could start controlling our diets! Hovering over our plates to comment in a dry tone, “That second burger, is it really necessary?” … Honestly, I might lose weight just to get rid of him and his unbearable buzzing!
In the meantime, it could reinvent itself as a life coach, like a bargain-basement motivational speaker: “How about you get back to the gym? I’ve been watching you glued to that couch for three hours.” Or maybe as a home décor advisor: “This beige wall, seriously? How about we add a bit of color to your life?”
Honestly, over time, we’d almost start thinking it could be helpful. Maybe one day, we’ll hear it in that mockingly gentle voice: “Come on, it’s time to call your mom, she left three missed calls.”
Josyane Boulos
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